Rénover son patrimoine

Nous rénovons, transformons, restaurons des édifices remarquables par leur situation et leur caractère architectural. Des immeubles de centre-ville, des manoirs ou château font partie de notre travail actuel.

Réhabilitation : Elle concerne l’amélioration de l’habitat existant. Elle peut être légère (installation de l’équipement sanitaire, électricité, chauffage), moyenne, lourde.

Restauration : Elle est réservée aux bâtiments ayant une valeur historique certaine qu’il s’agit de remettre en état à l’identique.

Rénovation : Elle concerne les opérations qui commencent par une démolition. Elles sont similaires aux opérations de travaux neufs si ce n’est la phase de démolition et de libération des emprises foncières.

Source de cet article :
http://www.calvados.gouv.fr/IMG/pdf/dossier_rehabilitation.pdf

Nous réalisons des projets dans le 56, le 44 et le 35

Rénovation d'une maison en pierre à Berric

LE PRINCIPE DE RENOVATION DU PATRIMOINE

Toutes les constructions anciennes sont modifiées au cours des âges en fonction des besoins et des techniques du temps. La restitution à l’identique ne peut être envisagée parce qu’elle rendrait la construction impropre à l’usage de notre temps. On peut s’orienter vers une actualisation du « patrimoine » et sa mise en valeur architecturale, en utilisant les techniques anciennes retrouvées, mais aussi les techniques nouvelles pouvant s’intégrer dans le bâti ancien.

LE DIAGNOSTIC DU BÂTI ANCIEN

L’étude de diagnostic a pour but de permettre au maître d’ouvrage de décider de hiérarchiser les priorités d’investissement, de fixer le programme, de fixer le phasage des travaux.
Elle vise également à situer la démarche dans une problématique large. L’intervention sur un bâtiment exige non seulement une analyse approfondie de son état physique et des causes de sa dégradation, mais aussi une connaissance de ses usagers, de ses modes de gestion et d’entretien, de son fonctionnement et de son environnement.
Le diagnostic s’étend par conséquent à un champ d’études plus vaste que les pathologies et les dysfonctionnements du bâtiment ; il examine l’évolution des attentes, et analyse les potentiels et les limites du bâti, pour lui-même et dans son contexte.
Dans le cadre d’un diagnostic, une analyse du bâti s’avère indispensable. Elle s’effectue par l’histoire du bâtiment (recherche d’anciens plans, archives photographiques, archives écrites) et par sa typologie (positionnement des escaliers, répartition des ouvertures en façades, composition des charpentes et couvertures, constitution des planchers). De même, le recensement des matériaux utilisés dans une région, à une époque déterminée, apporte des indications très utiles (pan de bois, pisé, pierre de taille, etc).
L’analyse première du bâti est ensuite complétée par un état des lieux, consistant en un relevé des dimensions, caractéristiques et techniques, stabilité, composition murs / planchers / couverture / charpente, état des matériaux, installations techniques, sondages. En parallèle à ce relevé, il sera nécessaire de se poser les questions de la fonction future et ses surcharges, de la durabilité des matériaux et du moyen possible pour apporter du confort.

LA METHODE D’INTERVENTION DANS LE BÂTI ANCIEN

On peut distinguer différentes méthodes d’intervention pour un édifice ancien à restaurer :

– La réparation qui consiste à traiter une matière altérée (par exemple le ragréage, le traitement des bois, l’antirouille, etc).

– La substitution qui consiste à remplacer un élément défaillant par un autre identique, ou par un autre tout à fait différent (par exemple le remplacement d’une pierre de molasse par un grès tendre ou le remplacement d’une poutre de bois par un IPN).

– Le recentrement des charges qui consiste à créer un nouvel état d’équilibre pour éviter les basculements, les déformations et les taux de travail excessifs (par exemple la mise en place de tirants métalliques, la création de chaînage en béton armé ou la reprise de plancher par filets métalliques).

Tout intervenant à l’acte de réhabilitation doit se conformer aux règles générales de construction. Ainsi, à titre d’exemple, on notera que l’accessibilité des établissements recevant du public (locaux scolaires, universitaires…) aux personnes handicapées physiques doit être prévue tant pour les ouvrages neufs que réhabilités.

LA RENOVATION ENERGETIQUE

Déperdition thermique ©Schéma ADEME

Déperdition thermique ©Schéma ADEME
Pour une rénovation énergétique efficace, les travaux d’isolation sont absolument prioritaires sur tout autre type d’intervention. L’ADEME estime que la déperdition moyenne d’une maison construite avant 1975 et non-isolée est en effet de 20% à 25 % par le toit et les murs et 10% à 15 % par les fenêtres. Toujours selon l’agence, une isolation performante peut réduire la consommation d’énergie d’un logement de 60 % ou plus.
Une isolation bien conçue, performante et étanche à l’air (toit, murs, plancher, fenêtres), réalisée avec des matériaux performants  est le gage d’un logement économe en chauffage et qui reste frais l’été.
Pour savoir quel poste privilégier (toit, mur, fenêtre) il est conseillé de se référer à un audit thermique.

Des aides sont disponibles. Elles changent régulièrement, vous pouvez regarder sur : https://www.economie.gouv.fr/particuliers/aides-renovation-energetique

Source  de cet article:
https://www.travaux.com/a/travaux/renovation/renovation-energetique-quels-travaux-realiser-en-priorite